Interview / Le 3 mai 2024

Florent Stosskopf

Découvrez le neuvième portrait de notre série
Ma Veste, Mon Travail.

«  Je peins le monde comme je l’imagine, à la manière du fauvisme, j’exagère les couleurs en utilisant des teintes franches, si je vois des nuances de rouge dans un arbre, je le peins tout en rouge.  »

Quels sentiments ou émotions essayez-vous de transcrire dans vos œuvres ?

Je peins le monde comme je l’imagine, à la manière du fauvisme, j’exagère les couleurs en utilisant des teintes franches, si je vois des nuances de rouge dans un arbre, je le peins tout en rouge.

Quel est votre processus de création ?

J’utilise beaucoup Photoshop pour créer mes esquisses. Je pars souvent d’un collage de plusieurs éléments qui peuvent venir d’images trouvées sur internet, de mes dessins, de papiers scannés… J’enregistre énormément d’images, je ne néglige rien, tout est source d’inspirations pour moi. Puis je redessine par-dessus, et après les couleurs viennent au fur et à mesure.

Quelles techniques utilisez-vous ?

Je peins à l’acrylique, à l’huile, à l’aérographe et un peu à la bombe de peinture. Mais il n’est pas exclu que j’emploie des techniques comme le pastel à l’huile, le collage, etc.

Quelles couleurs dominent vos créations ? et pourquoi ?

Ce sont souvent des périodes, pour ma dernière exposition j’ai beaucoup utilisé le rose et le bleu, mais pour la prochaine expo ça peut être le rouge ou le marron. J’aime toutes les couleurs.

C’est quoi le rôle d’un artiste selon vous ?

Faire rêver les gens, leur procurer des émotions, je suis généralement surpris quand des gens m’envoient des messages, car chacun voit ses expériences ou ses souvenirs à travers telle toile ou telle couleur. Chaque spectateur a sa propre vision de mes travaux.

« ...C’est un héritage d’Henri matisse, j’apprécie les choses décoratives. »

AUJOURD’HUI, VOTRE TRAVAIL, OÙ VOULEZ-VOUS L’EMMENER ?

J’essaie toujours de repousser les limites de la peinture, dans la technique, la taille des œuvres, les détails. Chaque toile est une expérimentation qui en amène une autre.

QUEL EST VOTRE ART DE VIVRE ?

Je mène une vie simple, presque monastique quand je travaille. Je suis seul 9 h par jour devant mes toiles, j’écoute de la musique et des podcasts. Il faut aimer la solitude d’une certaine manière.

Le reste du temps, je m’occupe de mon fils et je vois ma famille et mes amis. Je me balade aussi beaucoup dans la nature.

« …J’aime les vêtements confortables, résistants et intemporels. tous les vêtements « workwear » m’inspirent, et les beaux tissus. je m’habille plutôt sobrement. »

Quelle relation avez-vous au vêtement ? comment vous vous habillez ?

J’aime les vêtements confortables, résistants et intemporels. Tous les vêtements « workwear » m’inspirent, et les beaux tissus. Je m’habille plutôt sobrement.

Avez-vous déjà dessiné ou peint des vêtements dans votre travail ? car il y a un travail sur le textile dans votre travail sur certaines toiles ?

À l’inverse de mes habits, j’aime peindre des vêtements à motifs, fleuris, vintage, géométriques… C’est un héritage d’Henri Matisse, j’apprécie les choses décoratives.

Que vous inspire la bretagne ?

La diversité de la nature, de la forêt à la plage, la mer, les reliefs. Les saisons affectent les couleurs des paysages. Je suis attaché à ma région, elle est magnifique.

Qu’est-ce que vous avez gardé de ça dans votre travail ?

Je peux être inspiré par des paysages. J’ai réalisé plusieurs toiles d’après des photos prises pendant mes promenades en Bretagne. Si je vois un paysage qui m’inspire, je le peins.

Quelles sont vos prochaines expositions ?

Ma prochaine exposition est à Londres, à la galerie Beers London, du 7 mars au 13 avril 2024. Après, je prépare une exposition pour Paris, sûrement pour la fin de l’année 2024, et quelques expositions de groupe pendant l’année.

Vos futurs projets ?

J’ai achevé mon site internet à 80 %, il devrait voir le jour d’ici à la fin du mois d’avril / début mai, je l’espère !

Comment voyez-vous l’avenir ?

J’aimerais continuer de peindre autant que possible, j’ai beaucoup d’idées. J’essaie d’avancer au fur et à mesure, pour ne pas brûler les étapes. Les opportunités viennent avec le temps, donc je me laisse guider.

Comment avez-vous connu Le Mont Saint Michel ?

J’ai fait des recherches sur les marques de vêtements “workwear”, puis j’ai eu l’occasion de découvrir la marque par des amis à Rennes qui portait la veste de travail. J’ai eu l’occasion d’acheter un premier pull en laine, ensuite un autre et ensuite une veste. J’ai tout de suite adhéré à la marque.

Qu’est-ce qui vous plaît chez Le Mont Saint Michel ?

La qualité des vêtements, les tissus utilisés, la sobriété et les belles coupes.

Quelle est votre pièce Le Mont Saint Michel préférée ?

Les pulls en laine, avec ou sans col roulé. J’adore le pull “Silvir”.

Que vous procure la veste de travail Le Mont Saint Michel ?

Pour moi, c’est un vêtement à la fois chic et sobre. Il est solide et intemporel. Les nombreuses couleurs permettent toutes les associations possibles.

Le mot de la fin ?

Merci à l’équipe Le Mont St Michel pour leur confiance, à ma famille et à ceux qui me soutiennent.

Sa sélection

Découvrir l'homme